On distingue deux sources intérieures de pollution, qui émettent, de manière continue ou discontinue et irrégulière, un certain nombre de polluants : d’une part, les matériaux de construction, de décoration ou d’ameublement, et d’autre part, les occupants, leurs activités et comportements (combustion, ménage, entretien, bricolage, désodorisation, tabagisme, aération, etc.). Les polluants intérieurs sont de nature biologique (bioeffluents humains, allergènes, micro-organismes, comme les bactéries, virus, parasites ou champignons, émissions ou composants de différents micro-organismes, etc.), de nature physique (amiante, fibres minérales artificielles, particules, humidité, etc.) ou de nature chimique (monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, fumée de tabac environnementale, composés organiques volatils, dont les aldéhydes, dioxyde d’azote, ozone, métaux lourds, composés organiques semi-volatils, comme les pesticides, phtalates ou retardateurs de flamme.